le 26 May 2014
Ouverture de la fête à 9h
Les débats :
Toute la journée :
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le 14 May 2014
Votez et faites voter pour la liste Front de gauche (Marie-Christine Vergiat).
le 13 April 2014
Samia Ghali a bel et bien été réélue Maire de secteur vendredi par 26 voix pour, 7 blancs et 2 nuls. La liste de noms comprenant ses premiers Adjoints avait été elle aussi validée, par le vote des élus de secteur, mais une modification de dernière heure était venue perturber les règles de parité en vigueur, sans que personne ne s’en soit offusqué, puisque même l’opposition avait pris part au vote de la liste d’Adjoints proposée par la Maire de secteur.
Les Adjoints qui avaient été pressentis étaient : 1er Adjoint, Roger Ruzé, 2e Adjoint Catherine Vestieu, 3e Thierry Micelli, 4e Joëlle Boulay, 5e Patrick Boubals, 6e Fatima Ben Rezkallah, 7e Christian Lancien, 8e Marc Poggiale, 9e Rachid Tighilt, 10e Saïd Ahamada. Avaient été proposés au titre d’Adjoints de quartier : 11e Kader Benayed, 12e Sabrina Hout, 13e Patricia Aharonian.
Les Conseillers d’arrondissements devront procéder à un nouveau vote d’ici à la semaine prochaine. Ce qui ne devrait pas entraîner de grande modification, à l’exception du désistement d’un homme figurant sur la liste des Adjoints. Cet incident mineur ne changera rien également au nombre d’élus qui seront envoyés à la Mairie centrale et qui siégeront en Mairie de secteur. En fonction des résultats obtenus au second tour avec 46.464 inscrits et 23.529 exprimés, la liste conduite par Samia Ghali a obtenu 45,54% des voix (10.176), soit 9 Conseillers municipaux et 17 Conseillers d’arrondissement. La liste du FN conduite par Bernard Marandat avec 30,62% (7.206) obtient 2 Conseillers municipaux et 4 Conseillers d’arrondissement. La liste d’Arlette Fructus (UDI) avec 23,83% obtient un poste de Conseiller municipal et 3 Conseillers d’arrondissement.
La Marseillaise, le 13 avril 2014
le 12 April 2014
Pour non respect des règles de parité, les conseillers d’arrondissement devront procéder à la réélection des Adjoints de secteur. Samia Ghali retrouve sans difficulté son fauteuil de Maire.
« Cette élection aura été une épreuve. La campagne n’a pas été du tout simple. On ne peut pas se réjouir de ce qui s’est passé dans les 13e et 14e arrondissements de Marseille ». Les traits tirés, le visage grave, Samia Ghali (PS) a été réélue hier matin Maire de secteur. Elle offre à la gauche sa seule victoire sur Marseille, et entame un deuxième mandat à la tête de la Mairie des 15e et 16e arrondissements, dans un paysage politique local recomposé. Seul couac, l’obligation de procéder la semaine prochaine à la réélection des Adjoints. Les règles de parité n’ayant pas été respectées.
A la différence de ses voisins, les quartiers Nord échappent à la vague bleue. Arrivé en deuxième position, les 30,62% du Front national donnent arrogance et assurance à ses élus. « Vous n’avez pas été élue de façon énorme », lui a rétorqué le frontiste Bernard Marandat. « Le reflet de cette assemblée n’est pas le résultat du vote ». Samia Ghali sait qu’elle devra affronter à la Mairie centrale une certaine réalité avec une opposition affaiblie et un Parti socialiste en pleine décomposition. « Je ne serai pas dans l’opposition pour être dans l’opposition », a t-elle martelé. Mairie, Conseil communautaire, elle veut retrouver une vraie synergie pour faire avancer les dossiers. Elle le dit et elle le répète, « je demanderai à l’État ce qui est dû pour Marseille ». Prête s’il le faut à faire le déplacement aux côtés du Maire et du Président de la CUM. C’est au nom de « ces quartiers malades », de cette ville « au bord de la révolte » qu’elle souhaite mettre en oeuvre tout ce qui lui reste d’énergie. « Ici nous n’avons pas été sanctionnés », murmure t-elle. Plus affectée par ces calomnies dont elle a été l’objet et qui « n’honorent pas l’espèce humaine ». Elle pardonne, mais ne souhaite pas que le phénomène se répète. Meurtrie par une campagne où la vie personnelle n’aura pas été épargnée. « Je ne lâcherai rien pour les 15/16 », lance avec rage, celle qui avait demandé l’intervention de l’armée dans les quartiers. La gorge serrée et les larmes aux yeux lorsqu’elle évoque le temps qu’elle n’a pas donné à sa famille. Trop de pression, les nerfs qui lâchent. Vie publique, vie privée.
Dans l’opposition de secteur Arlette Fructus (UDI) assure qu’elle mettra tout son coeur « à défendre les intérêts des 15/16 ». Les valeurs de la famille, elle en sait quelque chose. Pendant la campagne Arlette Fructus a dû faire face à la maladie d’un proche. De la compassion, de la bienveillance… l’opposition s’attendrie. Après cette séquence émotion, Ahamade Said (EELV) rappelle que dans ce secteur, l’abstention a touché un électeur sur deux. « Nous sommes le dernier village gaulois », commente t-il.
« Ce 2e mandat sera lourd de responsabilité », a insisté Jean-Marc Coppola, chef de file Front de gauche. L’ampleur du contexte actuel n’est pas sans rappeler que les élus sont attendus pour un travail collectif guidé par l’intérêt général. « Un épisode vient de se terminer, reste les préoccupations ». L’élu communiste s’est dit préoccupé par les choix nationaux qui ne cessent de sanctionner la continuité des services publics. « Dans les intentions du nouveau 1er ministre, nous ne voyons rien de positif arriver. »
La Mairie de secteur sera le lieu de mobilisation pour défendre l’école, les transports face à la majorité en Mairie centrale. Les élus Front de gauche comptent bien y prendre toute la place qui leur revient. « Nous serons au service des Marseillais qui se sentent méprisés, abandonnés. Nous agirons libres, indépendants », a insisté le communiste. Persuadé que les combats à venir ne manqueront pas.
Catherine Walgenwitz (La Marseillaise, le 12 avril 2014)
le 31 March 2014
La gauche évite l’échec complet en conservant le 8e secteur. Malgré un score en retrait sur 2008 et une poussée du FN, Samia Ghali sort du scrutin renforcée au sein du Parti socialiste.
« Samia ! Samia ! Samia ! » Acclamée par ses partisans, la sortante socialiste remonte avec le sourire du sous-sol de sa permanence où elle s’était isolée pour analyser les résultats. « T’es la meilleure du PS ! », lance une jeune femme. Samia Ghali (45,5%) souriante et une rose rouge à la main, lance : « d’abord je vous aime, si on est là c’est parce qu’entre vous et moi c’est une vraie histoire d’amour. »
« Je suis heureuse de gagner mais aussi triste de voir que Garo Hovsépian a perdu face au Front national. Je voulais lui dire toute mon amitié. Dans les 13-14, ils se sont bien battus, ils n’ont pas à avoir honte », poursuit la Sénatrice-Maire de secteur qui n’aura pas un mot pour les autres naufragés socialistes.
« J’entends ce que le peuple marseillais a dit »
« Je n’ai qu’une idée en tête améliorer la qualité de vie. Je suis fière de vous, de votre travail, nous ne laissons la place ni au FN ni à la droite », insiste-t-elle, debout sur une table face à ses militants avant qu’ils ne battent des mains sur « la chanson préférée de Samia, "Je veux" de Zaz ».
Confortée dans sa stratégie freelance -matériel électoral et slogan distincts de la campagne de Patrick Mennucci- Samia Ghali sait qu’après avoir perdu la primaire face au député du centre-ville, elle vient de lui ravir le leadership du PS à Marseille. Regrette-elle de ne pas avoir pu conduire elle-même la bataille ? « Ce n’est pas à moi d’avoir des regrets, j’ai de la tristesse. »
Ses critiques contre la politique du gouvernement, notamment sur la métropole ou l’insuffisante réponse à l’urgence sociale, lui ont-elles valu d’échapper au vote sanction ? « J’ai été sincère en disant qu’on n'était pas dans le bon timing. Les français attendaient des lois sociales et nous avons fait des lois sociétales. J’entends ce que le peuple marseillais a dit », conclut-elle.
De son côté, son adversaire UDI-UMP, Arlette Fructus (23,8%) ne manque pas de souligner que « Samia Ghali est loin de ses 52% au premier tour en 2008. » Elle y voit « un désaveu pour la sortante, alors que je maintiens le socle de notre électorat malgré une très forte poussée du FN » (30,6%) et se félicite de la victoire de la droite sur la ville. « Se présenter dans les 15-16 était un défi, je l’ai relevé la tête haute », affirme Arlette Fructus. Un peu plus tôt, l’équipe regroupée dans sa permanence autour de Jean-Marc Corteggiani, fulminait contre une gauche indéboulonnable dans les quartiers Nord. « Vé ! Je pars à Limoges », s’exclame un militant pro-Gaudin lorsque la télévision annonce la prise de la ville, détenue par la gauche depuis 1912.
Jean-Marc Coppola, sait que ses 10,8% du premier tour ont pesé dans la victoire mais n’a pas le coeur en fête au regard de l’abstention et des résultats de l’ensemble de la ville. « Le désaveu cinglant de la politique gouvernementale est amplifié. Il faut un changement de cap. Et des mobilisations populaires pour imposer d’autres choix face à la politique libérale de Gaudin dont on connaît les effets, et à l’austérité du gouvernement. »
Questionné sur la difficulté à former un groupe du Front de gauche au Conseil municipal au regard des résultats, il indique : « Plus que jamais nous allons engager un travail avec la population pour peser dans l’institution. »
Léo Purguette (La Marseillaise, le 31 mars 2014)
le 27 March 2014
Samia Ghali et Jean-Marc Coppola en visite au Castellas, hier, pour rencontrer les habitants de la cité.
Dernière ligne droite pour les candidats Samia Ghali (PS) et Jean-Marc Coppola (Front de gauche) du 8e secteur (15e et 16e arrondissements). Ils sont allés hier à la rencontre des habitants de la cité du Castellas avant un second tour capital.
Deux consignes à l’appui de leur porte-à-porte. Celui de transformer l’essai du 23 mars et empêcher que le Front National ne s’installe dans les bureaux de la Mairie de secteur. Au gré des étages, quelques portes s’ouvrent. En général, des personnes âgées ou des mères de famille. « Il faut voter », explique Samia Ghali. « Dites-le à vos proches. » Certains, à cette occasion en profitent pour se renseigner : « Ma fille n’a pas la carte d’électeur. C’est trop tard ? -Non, une carte d’identité suffit. A condition d’être inscrit sur les listes. » La visite continue. Une autre porte s’ouvre. « Je ne peux pas me déplacer », dit cette dame âgée. « On peut voter par procuration ? »
Dans cette cité à la frontière du 7e et du 8e secteur, la poussée du Front national est impressionnante. « Celle-ci peut s’expliquer », avance Jean-Marc Coppola, « par la peur du déclassement mais aussi par la profusion de petits pavillons et de résidences disséminées autour des grands ensembles qui ont sans doute modifié la carte électorale. »
Rien n’est gagné
Au bas d’un immeuble, Samia Ghali répète que rien n’est gagné, malgré son avance. Plus loin, sur son passage, elle reçoit des encouragements d’un « allez Samia ! » affectueux. Bien implantée dans le secteur, bénéficiant de solides réseaux, elle reste cependant sur ses gardes, tant le fort taux d’abstention reste impressionnant. Il suffit de consulter les longues listes de ceux qui ne sont pas allés voter.
Dans les commerces, l’accueil est poli. Chacun se dit prêt à accomplir son devoir électoral encore une fois. Un passant s’arrête et dit que « ses parents sont arrivés en 1954. Je suis de la quatrième génération », mais l’échange en reste là. D’ailleurs, le temps presse. D’autres rendez-vous sont programmés pour les candidats dans ce secteur aussi vaste qu’une ville moyenne.
La Marseillaise, le 27 mars 2014
le 27 March 2014
Le Front de Gauche de Marseille invite les ami(e)s et camarades ainsi que tout ceux qui le veulent à suivre les résultats du 2nd tour des élections municipales dans une soirée conviviale.
Jean-Marc Coppola prendra la parole au cours de cette soirée.
le 26 March 2014
Jeudi 27 mars à partir de 18h30 nous vous invitions au grand rassemblement « Tous unis contre le Front National et contre le système Guerini/Gaudin ».
Rassemblons-nous jeudi pour dire que le changement à Marseille ce n’est pas celui qu'incarne le Front national.
Rassemblons-nous pour dire non à l’alliance passée de longue date entre Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini, que je n’ai eu cesse de dénoncer dans cette campagne. Cette alliance n’a qu’un objectif : conserver la mainmise des vieux réseaux sur la municipalité et nous empêcher de rendre Marseille sûre et propre.
Jeudi, amenons chacun 5 personnes pour montrer que Marseille ne succombera pas à l'immobilisme et à la peur de l'autre.
Rassemblons-nous pour dire à tous les électeurs marseillais de prendre leur responsabilité et à tout faire dimanche 30 mars pour éviter que Marseille sombre définitivement.
le 25 March 2014
Abstention et vote FN, records dans les quartiers populaires de Marseille qui ont surpris les élus. Pas les habitants, qui sanctionnent.
25,14% des suffrages favorables à Stéphane Ravier en tête dans les 13/14, et la maire sortante PS Samia Ghali talonnée par Bernard Marandat qui embarque 27,6% des voix. Il n’y a plus que les politiques pour s’étonner d’un tel score, car de La Castellane à Saint-André, « on savait. Il y a eu trop de déçus, les gens n’en peuvent plus », note une habitante du noyau villageois.
Sanction plus qu’adhésion, donc. « On a le vote qu’on mérite » mais « attention à ce que la sanction ne finisse pas par adhérer », prévient Bachir, travailleur intérimaire depuis que son entreprise à coulé. Ancien du bidonville de La Lorette, le quarantenaire qui est resté fixé à son poste TV jusqu’à une heure du matin, analyse : « à Marseille, en plus la politique est vécue comme un héritage familial et les élus n’habitent pas ici, ils sont loin de nos soucis quotidiens. Ajouter à ça : une construction européenne qui n’a pas été bénéfique aux classes populaires, la casse de l’école, l’absence de perspectives pour les jeunes et les affaires de clientélisme… on a un très mauvais cocktail et c’est où les gens souffrent le plus que la sanction est tombée le plus fort ».
Abstention et vote FN ne seraient que les deux faces de la même pièce. « Et ça n’a fait que progresser. Les gens doutent maintenant de la capacité du politique à réagir. Il y a urgence à reconstruire la gauche », estime Bachir. Et chez les jeunes, la déception a grandi au gré des promesses non tenues. « Si on vote autant FN, c’est parce qu’on est tous dans la même galère. On a des diplômes et pas de travail. Et s’il passe, on n’a pas peur, on est français et en démocratie non ? » lâche Youssef, 20 ans, qui n’a pas voté parce que « ça ne sert à rien. Le seul truc pour s’en sortir quand tu habites la Castellane, c’est de te casser à l’étranger ». Au milieu du manège habituel des scooters, Mehdi, 21 ans, également diplômé et sans emploi, corrige : « tu te trompes sur le FN, c’est pas tous les mêmes les partis. Mais sur la déception, on se retrouve tous. Un Ministre est venu et a promis une rénovation… qu’on verra dans 30 ans. C’est comme pour les embauches sur les chantiers, faut se battre pour en avoir. Et les pôles emplois, ce ne sont que des démarches administratives. On en a marre. On n'y croit plus ».
A Bassens, l’association Made connaît la musique : 855 entreprises autour de la cité et pas un habitant employé sur la zone d’activité. Pour Schéérazade Ben Messaoud, sa directrice, « depuis 1974, on n’a pas arrêté de se battre pour des logements dignes, l’emploi... ». Le vote frontiste, n’est pas une surprise. « Les élus se plaignent du clientélisme, mais c’est eux qui l’ont créé. Entre Paris et le terrain, il y a quelque chose qui ne va pas. Hollande n’avait pas le droit de trahir les gens comme ça ». Elle liste les fausses notes : « la loi anti-voile nous a profondément blessées. Nous, mamans, on devenaient hors-la-loi. Les ZSP : Sarkozy et Le Pen en ont parlé, Hollande l’a fait. Les CRS venus de nuit taper à toutes les portes pour l’Aïd. On a récolté des PV pour être mal garés. Et le volet social on l’attend encore ». Du coup, cette gauche-là ne passe plus.
Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 25 mars 2014)
le 14 March 2014