Section Paris 14ème

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Revue de presse

Le pcf tient bon dans le Val-de Marne par Vives Agnès dans -Le Parisien-
   Le bastion communiste du Val-de-Marne semble avoir résisté aux assauts de la droite. « Le naufrage qui nous avait été annoncé n’a pas eu lieu », savoure Fabien Guillaud-Bataille, secrétaire départemental du PCF. Très tôt dans la soirée, le secrétaire national, Pierre Laurent, prédisait d’ailleurs sur France 3 que « les tendances nationales laissent à penser qu’on pourrait conserver le Val-de-Marne ».
   Dirigé par un président PCF depuis 1976, ce département, le dernier de la « ceinture rouge » parisienne, pouvait basculer : la gauche partait divisée, la droite et le centre unis, face à un FN en progression. De quoi laisser espérer « une victoire historique » pour la droite. Mais l’électorat de gauche semble s’être largement mobilisé. avec une participation hier soir à 49,9 % (36,1 % en 2011).
  Les fiefs communistes n’ont pas tremblé, comme Ivry et surtout le canton de Champigny où se représentait le président PCF sortant. Christian Favier se qualifie haut la main pour dimanche prochain avec 45,6 %. Le PCF arrive deuxième à Villejuif, bastion communiste qui avait basculé à droite aux municipales, mais où la gauche était très divisée. Pour autant, la droite ne s’avoue pas vaincue. « On se qualifie dans la quasi-totalité des seconds tours, on va se battre jusqu’au bout », promet le patron de l’UMP 94, Christian Cambon. De son côté, le FN, présent dans les 25 cantons, réussit à se retrouver au second tour dans cinq cantons.
 
Thomas Guénolé, politologue tire les enseignements du premier tour des élections départementales sur -Le point.fr -
   La leçon qui ne sera pas relevée par la plupart des commentateurs et des analystes, c'est que l'abstention aura été de 5 sur 10 en moyenne, mais de 7 sur 10 chez les jeunes et les plus pauvres. Illustration : en Seine-Saint-Denis, département plus jeune et plus pauvre que la moyenne, la participation chute à 25-30 % au lieu de 50 % en moyenne nationale. C'est très grave. Les jeunes et les plus pauvres sont en décrochage civique. Politiquement, c'est un signe de décomposition de la cité.
 

le 25 mars 2015