Section Paris 14ème

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01 avr.17:30
 

Les préoccupations sociales du front national, une imposture

Marine le Pen et son parti prétendent défendre les intérêts des classes populaires. Il faut y regarder de plus près. C’est ce que fait régulièrement l’Humanité et récemment le journal Basta dans sa version électronique.

Là où le F.N. a conquis des mairies lors des dernières municipales, dans le nord et le sud-est du pays notamment, ses élus ont immédiatement mis en oeuvre une politique anti-sociale dure aux pauvres et d’abord à leurs enfants:
- au Pontet (Vaucluse), suppression de la gratuité totale de la cantine scolaire,
- à Villers-Cotterets (Aisne), augmentation de plus de 60% du prix des repas de cantine,
- à Hayange (Moselle), augmentation de 62% du forfait annuel pour le transport scolaire.

Des élus de droite (Les Républicains) ne sont pas en reste:
- à Toulouse, suppression de la gratuité de la cantine pour 7000 élèves,
- à Tours, idem pour 1 400 élèves.
- Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile de France, a supprimé la subvention transports de la région pour les chômeurs (comment se déplacer pour répondre à des annonces de travail?).

Sont également dans le collimateur des mairies F.N. les centres socio-culturels et les activités associatives, alors qu’elles contribuent au maintien du lien social et au façonnage de la citoyenneté:
- à Fréjus (Var), le centre social du quartier populaire de La Villeneuve a été fermé parce qu’il faisait selon le maire F.N. «montre d’une hostilité publique à l’égard de la nouvelle municipalité», et les subventions municipales à d’autres centres sociaux de la ville ont été considérablement diminués,
- à Béziers (Hérault), Robert Ménard (élu avec le soutien du F.N.) a supprimé de fait la subvention pour le centre social du quartier pauvre de la Devèze,
- les associations et le centre sportif de Mantes-la-Jolie (Yvelines) risquent la disparition après que le maire ait diminué drastiquement le budget subventions.

La gestion F.N. c’est:
- plus d’austérité pour ceux qui la subissent déjà
- mais plus de rémunération et avantages pour ses édiles
qui se font voter parallèlement de substantielles augmentations, comme au Pontet (1 000 euros de plus par mois, ce qui représente annuellement la moitié du coût des repas supprimés) ou à Béziers (le budget communication de la mairie a été multiplié par deux).

Son discours prétendument «social» constitue bien une imposture!